Dans ce paysage, l’immobilier hôtelier suscite un intérêt croissant avec, en 2024, une fréquentation hôtelière européenne qui a atteint un niveau record*. Cette dynamique s’accompagne d’une transformation du secteur et les acteurs repensent leurs offres pour répondre à une clientèle en quête d’expérience et de flexibilité. Cette capacité d’adaptation alimente l’attractivité du secteur et renforce son potentiel de résilience à long terme.

Le secteur repose sur des baux souvent longs, impliquant fortement les exploitants dans la gestion et la valorisation des établissements. En outre, l’hôtellerie bénéficie de standards clairs (classement par étoiles, indicateurs de performance uniformisés), facilitant l’analyse et la projection. La possibilité pour un même actif d’être exploité successivement par différents opérateurs contribue également à sa longévité.

L’hôtellerie reste toutefois une classe d’actifs technique, où la qualité de l’exploitation est déterminante. Le choix du locataire — solidité financière, expérience, appartenance à une enseigne reconnue — est aussi crucial que celui de l’emplacement. À cela s’ajoute une réglementation stricte (normes sanitaires, environnementales), susceptible de générer des coûts d’adaptation importants. Enfin, le secteur reste sensible aux chocs externes (crises sanitaires, tensions géopolitiques).

* Source : https://www.hvs.com/article/10137-2024-european-hotel-transactions